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Et maintenant ?

28 juin 2019. 35°C.

Chez nous, ça va mais ce n’est pas le cas partout. Après avoir organisé un événement d’une semaine sur le thème de la nature et de sa protection, prenons le temps de poser par écrit ce texte de synthèse.


Tous les jours, nous avons écouté des présentations très intéressantes sur 5 thèmes majeurs que sont l’alimentation, les déchets et le recyclage, l’habitat-énergie, le transport et enfin la biodiversité. Nous avons également pris un peu de hauteur en abordant plus globalement l’aspect climat/CO2 et comment nous, l’espèce humaine, avons réussi à agir d’une manière consciente à améliorer nos conditions de vie mais en même temps à dégrader voire à dévaster les vies d’autres espèces vivantes. Nous avons collectivement et plus particulièrement les pays qui se sont développés plus vite que les autres, dont la France bien évidemment, mis en place un système basé essentiellement sur la croissance, la sur-consommation et le sur-moi. Cette organisation mondiale qui ne profite aujourd’hui qu’à une minorité dont la presque totalité de la population française - je dis bien presque tous les français – a pour effet non seulement de dévaster la vie d’autres espèces mais a également pour effet de faire augmenter très rapidement et avec un fort taux, le CO2 dans notre atmosphère. Il n’y a pas que le CO2 mais pour simplifier, on ne va parler que du CO2 (ou d’équivalents CO2). Par voie de conséquence, le climat change sous l’effet d’un réchauffement climatique dû à ce pourcentage augmenté de CO2.


L’humanité a un seul problème : elle-même !

Si nous sommes d’accord pour affirmer que nous sommes la cause de ce problème planétaire, nous devons soit en être la solution soit continuer, attendre et périr. Nous ne disparaîtrons peut-être pas tous, pas au même rythme et pas dans les mêmes conditions mais nous nous pouvons partir du constat que si nous ne changeons rien maintenant, notre espèce va également disparaître. Quelques personnes ou groupes de personnes bien organisés, bien situés ou bien isolés subsisteront mais il n’est pas improbable que l’espèce humaine puisse connaître des chutes spectaculaires de population comme certains animaux le vivent déjà et depuis maintenant quelques années d’une manière continue.

Cette semaine a été l’occasion d’entendre des personnes conscientes de tout cela mais malgré tout très actives chacune dans leur domaine de prédilection. De l’initiative de personnes regroupées en association à certains professionnels, c’est bien un autre type de croissance qu’il nous est possible de poursuivre. On peut parler de développement durable mais parlons plutôt d’existence durable, pas seulement pour nous mais également pour tous les écosystèmes dont nous faisons partie.


Et maintenant, on a tous le choix.

Nous, qui avons organisé cette Semaine du Développement Durable qu’on appellera certainement l’année prochaine, la Semaine de l’Existence Durable, faisons plutôt le choix de limiter dès maintenant nos impacts, de changer nos habitudes ou à minima certaines de nos habitudes, de réparer ce qui est réparable et de protéger ce qui peut encore l’être. Sous 5 angles différents, nous allons voir comment il est possible de le faire sans que ce ne soit ou que ce ne devienne une contrainte.

Il faut que l’on se dise que nous avons la chance de pouvoir agir. Bien évidemment, les personnes à qui s’adressent cette liste de « fils verts » sont ceux qui disposent des leviers pour suivre ces fils verts. Certains des leviers sont économiques mais d’autres sont accessibles à presque tous.

Pour synthétiser les conférences, discussions et autres échanges, vous allez trouver dans les billets à venir un ensemble de 64 fils verts : « 64 fils verts pour exister durablement ». A nous tous de faire au mieux pour les suivre.





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